L'histoire de Elypsion :
Né en la terre du Cap Sounion, du nom d’Adam, j'ai dans les premières années de ma vie été éduqué par les meilleurs précepteurs que mes parents aient pu trouver dans la Grèce antique. Mon père était un homme politique puissant et voulait que son fils soit un digne représentant de sa maison, ainsi l'art du combat et de la tactique militaire furent prépondérant dans l’éducation que j’ai reçus.
Mon maître d'arme de l'époque se nommait 'ELYPSION', cet homme paraissait avoir vécu mille ans et ne payait pas de mine, mon père le portait pourtant en grande estime, il disait de lui qu’il était le dernier représentant d'une très ancienne caste de guerrier oublié aujourd’hui.
Certaines légendes en parlaient encore, ventant notamment la faculté qu’ils avaient à ce surpasser au combat dans les situations les plus critiques. Une narrait même l’exploit d'un guerrier qui mille ans plus tôt affronta seul une armée. Ce guerrier légendaire du nom d’Astérion possédait une telle maîtrise de son art, il déclencha une onde de choc qui balaya la totalité des effectifs de l’armée adverse, bien sur, il s’agit d’une légende auquel la fiction avait remplacé la réalité !
Mon entraînement auprès d'Elypsion n'avait rien de légendaire, certes il était un précepteur dur mais je n'appris durant ces années que le B A BA des arts de la guerre.
Dans ma dix-neuvième année, mon père me fit participer plus activement à la vie politique de notre cité, il voyait en moi son successeur, son métier me passionnait et que je comptais bien suivre cette voie, Zeus en décida autrement.
Au retour d'une visite de province, nous eûmes la surprise de trouver notre domus en feu, une large colonne de fumée épaisse s'en échappé, nous rentrâmes à bride rabattus. Sur place un combat faisait rage , nos esclaves sous la direction d’Elypsion y avaient pris part, mais ils ne faisaient pas le poids face à la trentaine d’homme en armes qui avaient investit les lieux.
Mon père et moi dégainions nos glaive et montâmes à l’assaut des lâches , moulinant ça et la côte à côté , nous avancions vers l'habitation principale, ma mère et mes deux sœurs hurlaient à la mort, un chevalier en armure pourpre les égorgé une à une.
Saisis d'horreur mon père et moi, allions sauter sur l'assassin quand celui ci d'un geste nous projeta sur plusieurs mètres sans même nous toucher, je me relevais en me demandant par quel prodige cela était possible, mon père n’eut pas le temps de cette réflexion, à peine sur ses pieds un flèche vint se figer en plein front.
Ma peine fut immense, mon chagrin se décupla alors que l’homme sadiquement me regarda dans les yeux en finissant d’ouvrir la gorge de ma mère, je ne souhaitait plus qu’une chose, mourir, mourir le plus rapidement possible !
L’homme le compris et s’approcha de moi, ses sbires nous encerclaient, attendant comme des chiens, le spectacle que leur maître allez leur offrir en guise de nourriture.
L’homme leva son glaive au-dessus de ma tête et le tint suspendu : « voyez braves du clan d’HADES, voyez comment meurent les renégats de notre clan ainsi que leur descendance ! » c’est à ce moment que ma vie bascula, mon corps fut empli d’une énergie incroyable, une énergie tel que je paraissait littéralement flotter en l’air, une aura dorée m’entourait.
Vibrant au rythme de mon cœur, sa chaleur intense me consumait de l’intérieur, augmentant sans cesse, ne semblant connaître de limite en intensité, je ne comprenais pas ce qu’il m’arrivait, mes ennemies surpris avaient reculés, je me sentait prés à exploser, de peur j’essayé de retenir ce qui me semblait impossible à retenir.
La voix d’Elypsion retentit en moi, le temps se figea autour de nous, tout avait disparu seul subsistait l’incarnation céleste de mon vieil maître d’arme, et la mienne :« Adam, cette force que tu sens en toi, et celle que je possède en moi, fais en bon usage, je te l’offre comme elle m’a été offerte par mon maître, sers les justes causes et ne sors jamais du droit chemin, ainsi cette force restera tienne et te protégera ta vie entière. J’aurais aimé te former plus à notre art, mais tu trouvera sans doute seul le chemin qui te livrera nos techniques de combat. Voilà maintenant sois fort, lâche tout, sois un MARINAS » à ce moment je suivi le conseil de mon maître et me laissé aller, un flash d’une intensité extraordinaire, m’aveugla, puis se fut le néant.
Le matin, tous autours de moi était désolation les hommes avaient tous péris, la maison était en partie détruite, un sifflement venait d’un tas de grava, je m’approchais et je reconnu mon précepteur.
Alors que je le dégageais, il m’intima d’arrêter, sachant fin proche il me tint ces paroles « vois derrière cette montagne, tu trouveras l’océan. Sur la grève attends le couché du soleil, à la nuit venu, tes pairs du temple de Poséidon saurons te trouver et t’ouvrir le chemin parmi les flots qui te mènera au temple de ton futur maître » et il s’éteins par ces mots.
Après avoir enterré mes morts, j’essayais à nouveau de réitérer mon exploit, mais rien ne se passa. Je compris à ce moment les paroles du maître, il m’avait confié le potentiel, il allait maintenant falloir trouver un autre marinas pour m’aider à le développer, afin de devenir plus fort et faire rendre à HADES sa dette de sang envers MOI ELYPSION !
