Je me demande souvent comment aurait pu être mon destin si je n’avait pas rencontré cette personne.
Tout remonte à plus ou moins deux ans. Je vivais une vie paisible sur une île au large de crête avec mon grand père. C’est avec ce grand homme que j’ai passé toute ma jeunesse, mes parents sont décédés suite à un éboulement de la falaise et je dois la vie à mon père qui m’épargna d’être écrasé avec eux lors de la chute de pierre.
Mon éducation ce résume en peu de chose, car mon aïeul n’était plus un jeunot mis à part l’enseignement du respect et savoir vivre, je passais toutes mes journées à pêcher, à nager, à entretenir notre petite maison trois pièces et surtout me faire doré au soleil ce qui ma valu le privilège d’avoir un teint hâlé.
Puis vint un jour, déjà trois ans, où mon tuteur m’abandonna pour aller rejoindre mes parents au pays céleste. Ce fût une année difficile car c’était la première fois que je me trouvai seul. Bien sûr les gens du village et de l’île passèrent me voir au début puis les visites s’estompèrent et devinrent nul. J’ai connut la tristesse et la solitude se sont tout deux des sentiments effroyables. Mais un jour, ce jour…, on fît interruption dans ma vie sans que j’y prenne garde.
Je me trouvé comme d’habitude à fixer l’océan le regard dans le vide. Et une ombre finit par se détacher de l’horizon. Jusqu'à je puisse discerner ce que c’était. Je vît alors une chaloupe, avec une voile immense, blanche, et à son bort une homme, seul.
Il finit par accoster et puis s’approcher de moi. Il était vêtu d’un simple pagne, les yeux d’un bleu translucide, un peu plus grand que moi et une musculature impressionnante bien que moi-même bien bâtis je n’avais rien de comparable. Il me raconta alors qu’il voyageait d’île en île en quête d’une armure et de faire partir des troupes des marinas.
J’étais impressionné, c’était la première fois que je voyais quelqu’un venir d’ailleurs, d’habitude nous nous contentons de fruit et légumes et bien des bienfaits de l’océan que nous offre notre dieu Poséidon. Et personne ne vient.
Il fît alors un récit sur sa vie, les gens qu’il a rencontré, les combats qu’il a mené, je bût toute ces paroles. Je me suis dit à ce moment là que je voulais être comme lui. Et je lui ai dit. Mais malheurs à moi d’avoir prononcé ces paroles. Je ne savais pas dans quoi j’allais m’embarquer.
Deux années sont passées. J’ai bien changé depuis. Finit les journées de béatitude. Mon maître c’est ainsi que je l’appel, m’a fait suivre un entraînement intensif.
Entraînement auquel j’ai du nager d’îles en îles en tirant la barque avec mon maître à son bort, gravir les falaises au versant abrupte en ignorant les multiples coupures aux doigts de mains et pieds, frapper à main nue sur des noix de coco pour durcir les phalanges, éviter les jets de pierres que me lancer mon maître pour améliorer mes réflexes et le plus dur de tous combattre les yeux bandés…
Sa quête est devenu mienne. Moi aussi je voulais avoir une armure et appartenir aux marinas. Moi aussi je voulais vivre des moments fabuleux. Et tout deux aujourd’hui nous sommes enfin prêt. Je vais quitter mon île, non sans regret, mais pour vivre des quêtes formidables à travers le monde…
