*Antiea… ce nom ne signifie plus rien a présent… cela fait trop longtemps...
Je suis née sous ce nom il y a maintenant 18 ans à Athènes, dans une famille de riches marchands. Rapidement mes parents choisirent pour moi les meilleures nourrices puis dès que je fut en age de parler, les meilleurs précepteurs pour m’enseigner toutes les connaissances grecques, dès mes 3 ans donc et jusqu'à mes 15 ans j’appris la cuisine, la couture, la tenture, l’histoire, le commerce et même la stratégie militaire et l’art de l’épée.
Mes parents souhaitaient que je puisse devenir exactement ce que je choisirais de devenir.
Je n’eus donc pas une seconde de ma jeunesse qui ne fut consacré a mon éducation, je voyais si peu mes parents que parfois j’en oubliais leur visage. Mes seuls contacts humains étaient la dizaine de professeurs que je côtoyais chaque jour.
Alors que j’avais enfin atteint ma quinzième année, je pouvais enfin envisager de rencontrer un homme qui deviendrait mon mari et de trouver une occupation à mes journées.
Les deux choses furent rapidement faites, puisque mes parents me firent rencontré un jeune homme du nom de Myron, un bon partie puisque ça famille possédait autant d’argent que la mienne. Il me demandait de l’épouser dans les deux mois ce que je fit, non par amour mais parcequ’il le fallait.
Puis vient le choix de mon occupation… celle-ci s’imposa d’elle-même, mes parents faisaient du commerce maritime et je ferais de même, de plus les conversations de mon époux me lassaient au possible, les intrigues de pouvoir ne m’avait jamais intéressées et les voyages me permettraient de le voir un peu moins.
Je devins donc capitaine de mon propre bateau de commerce, mes parents me l’avaient offert comme cadeau de mariage et je l’avais
baptisé le Homère en hommage à l’auteur que j’appréciais beaucoup.
Ainsi ma vie commença réellement, faite d’embruns et de livraisons dans toute les villes portuaires de grèce. J’aimais l’océan, cette eau bleue, le bruit permanent sans parler du doux roulis du bateau tout était apaisant et stimulant.
Pendant 2 ans, ce rythme continua, toujours imperturbable, je prenais les marchandises a un endroit puis je les livrais a un autre, j’empochais beaucoup d’argent et je recommençais, ce serait sans fin. C’est à ce moment que ma vie a changé.
C’était une de ces journées comme les autres sur la mer, une voile était apparus à l’horizon et nous demandait par signal lumineux de commercer avec nous a bord, nous avions accepté pensant rompre la monotonie du voyage et faire quelque profit, nous ne savions même pas a quel point nous avions raison. Alors que nos deux bateaux étaient fixés l’un à l’autre, l’équipage de l’autre bateau nous attaqua de façon générale glaive au clair en voulant vraisemblablement a nos vie et notre cargaison. Nous n’avions jamais rencontrés de pirates avant et mes hommes n’étaient armés que de rames et d’autres armes de fortune trouvées sur le bateau j’avais bondis dans mes quartiers et récupéré mon épée d’apparat prêt à en découdre.
Le pont était plein des combats et j’avais repéré le capitaine ennemi qui frappait mes hommes a mort. Immédiatement j’avais engagé le fer avec lui. Son entraînement semblait plus celui d’un marin que d’un vrai bretteur et je contrôlais parfaitement l’échange. Je le désarmais aisément et plongeais sans même m’en rendre compte ma lame dans sa poitrine.
La sensation était toute nouvelle pour moi, je venais de tuer un homme, ma lame était dans son corps et je ne sais pourquoi, cela me fit un bien fou. La décharge d’adrénaline, l’odeur du sang, le sentiment de puissance ultime qui me parcourais le corps.
Je tuais le reste des pirates qui me barrait la route et chaque nouveaux corps qui s’écroulait sans vie a mes pieds me procurait la même joie, le même sentiment d’accomplissement total.
Enfin l’assaut s’était terminé, les survivants avait sauté par-dessus bord pour rallier la côte a la nage. Tout était différent dans ma tête, le reste de la traversée me parut tellement monotone que je crus mourir d’ennuis 10 fois sur le chemin.
A peine arrivé a terre, je livrais ma cargaison, revendais mes deux bateaux, congédiais l’équipage et partais sur les routes avec suffisamment d’argent en poche pour survenir a mes besoin.
J’errais sans but dans la campagne, battant les champs avec mon épée attendant qu’une aventure me tombe dessus, je recherchais l’adrénaline que j’avais connu sur le bateau, même si ce n’était pas dans le combat, je devait sortir de cette vie monotone qui était la mienne.
Un soir alors que j’avais trouvé un village près du mont Olympus ou me reposer, j’entendis un cris au dehors, sans hésité une seconde j’avais accourus dehors pour voir de quoi il retournais, là était un guerrier en armure violette qui se battait contre un autre guerrier vêtu de bleu. Ce dernier ne semblait pas avoir l’avantage dans le combat. Je regardais leur mouvements, désordonnés et maladroits, c’étaient sans doute des guerriers novices.
Comme prit d’une envie soudaine, je dégainais mon sabre et attaquait sans réfléchir. Instinctivement, le guerrier en bleu s’enfuit mais le violet me fit face.
Alors que nous échangions nos coups et parade, je lui demandais tout ce que je voulais savoir et il me répondit pensant sans nul doute que ce serait des confidences faites à un mort. Malheureusement pour lui mon épée trouva une brèche dans sa garde et il s’effondra, les yeux vides, sur le sol.
Je savais a présent ou trouver des guerriers a affronter, celui là m’avait tout dit et je serais la plus heureuse des femmes une fois que j’y serais, au Nekyomanteion…
J’avais prit les vêtements de celui a qui j’avais prit la vie pour me travestir comme l’un d’entre eux et j’avais réussis a pénétrer leur repaire, l’endroit ou sans même chercher l’on pouvait trouver un adversaire prêt a se battre et mourir.C’est là bas que j’affinais ma technique de combat, je fut a tout jamais maudit par ce dieu qu’il servaient mais je n’en avait que faire. Je ne vivais que pour me battre et je mourrais par le combat si mon
corps veut qu’il en soit ainsi. Je frappais et tranchais tout ceux que je croisais, qu’il me résiste ou non, homme, femme, enfants tous faible, de faibles spectres, peu m’importait sinon la couleur de leur sang.
Tel le Berserk, ce guerrier qui rentrait en transe a chaque bataille, je devenais la bête dès qu’une opportunité de combat se présentait.
J’appris ainsi le nom des meilleurs guerriers de ce monde à cette époque, toujours a la recherche de ceux-ci afin de les affronter, j’allais dans les différents endroits ou ils avaient été vus. Olympie, Athènes, et le cap sounion.
J’étais à ce moment là a la recherche de celui que l’on appelle Pestilenz, apparemment un grand guerrier mais je voulais vérifier cela par moi-même. On disait que quelque part sous le cap sounion se trouvait également un grand repère de guerriers que l’on nommait marinas.
Afin de me rendre là bas, j’avais débusqué l’un d’eux et prit son uniforme comme je l’avais autrefois fait pour le spectre.
Il ne me restait plus qu’à trouver l’entrée secrète dont les légendes parlait pour accéder a ce lieux cachés entre tous…
Je devais la trouver pour vaincre ces marinas, puis d'autre et ce jusqu'a ma mort, je ne reculerais pas car ma vie n'est rien sans le combat.
-Je suis la Berserk.